Si vous lisez ces lignes, c'est que, peut-être, vous vous reconnaissez dans le mot "aidant". Ce rôle, vous ne l'avez sans doute pas choisi. Il est arrivé comme ça, doucement ou brusquement, et il a pris de la place dans votre quotidien. S'occuper d'un parent, d'un enfant, d'un conjoint malade ou en perte d'autonomie… Vous le faites avec le cœur, bien sûr. Mais à quel prix ?

Fatigue, stress, douleurs dans le dos, charge mentale qui ne s'arrête jamais… J'entends souvent ces mots lorsque je vous retrouve chaque mois au 9 rue Barralis à Nice pour mes séances de sophrologie en groupe dédiées aux aidants. Ces moments, je les ai voulus chaleureux, simples et surtout humains. Ici, pas de performance à atteindre, pas de "faire mieux". Vous avez déjà fait tellement.

Ces séances sont un temps pour vous, rien que pour vous. Et c'est de cela dont j'aimerais vous parler aujourd'hui : de vous, de nous, de ce qu'on vit ensemble lors de ces rendez-vous mensuels.

Un espace pour souffler (enfin) au 9 rue Barralis à Nice

Quand j'ai décidé d'organiser ces séances de sophrologie pour les aidants, mon objectif était clair : créer un espace où vous pourriez enfin lâcher prise. Vous poser, respirer, exister, sans rien avoir à prouver.

Chaque mois, je vous accueille au 9 rue Barralis à Nice, dans une salle que je veille à rendre accueillante et apaisante. Dès votre arrivée, je ressens souvent la fatigue sur vos visages. Vous arrivez parfois tendus, le regard encore plongé dans les soucis de la journée. Mais je vois aussi ce petit espoir, ce besoin de pause.

Et c’est là que tout commence.

On se dit bonjour, on s’installe tranquillement. Chacun prend sa place, à son rythme. Il n’y a pas de pression, pas de "tu dois faire comme ci ou comme ça". Ici, vous êtes libre.

Un moment pour relâcher le corps et l’esprit

J’aime vous voir vous poser sur les chaises, parfois hésitants au début. Les épaules hautes, les mains qui jouent nerveusement avec un vêtement ou un bijou. Je le vois, tout ça. Je sais que votre corps a besoin de souffler autant que votre esprit.

Alors, on commence doucement par des exercices de respiration. Simple, mais tellement puissant. La respiration, c’est la première chose qu’on oublie quand on est stressé. Ensemble, on apprend à souffler plus longuement, à poser le rythme. On le fait doucement, sans forcer. Et déjà, je vois les épaules qui descendent un peu, les visages qui se décrispent.

Puis, on continue avec des mouvements doux, des exercices de relaxation dynamique. Ce sont des gestes simples, accessibles à tous. Pas besoin d’être souple ou "doué" pour ça. Parfois, on bouge les épaules, les bras, la tête. On dénoue les nœuds physiques qui se sont installés sans qu'on s'en rende compte. Vous savez, ces douleurs dans le haut du dos, la nuque, les mâchoires serrées ? Ce sont souvent des "tensions invisibles", mais elles sont bien là. À chaque séance, je vous invite à les relâcher.

Ensuite, vient le moment de la visualisation positive. C'est souvent mon moment préféré, et je sais que pour vous aussi, c’est une parenthèse douce. Je vous invite à fermer les yeux et je vous guide avec ma voix. Vous partez en voyage… Pas un voyage lointain, non. Un voyage intérieur. Un lieu calme, qui n’appartient qu’à vous. Vous êtes là, au bord de la mer, dans une forêt, ou simplement dans un endroit où vous vous sentez bien. Ce moment-là, c’est votre espace de paix intérieure.

Des moments de partage entre aidants : on se comprend sans se juger

À la fin de la séance, on prend le temps de discuter, si vous le souhaitez. Ce moment d’échange est aussi important que la séance elle-même. Certains partagent ce qu'ils ont ressenti, d'autres préfèrent rester dans le silence. Chacun fait comme il veut.

Mais ce qui m'émeut le plus, c'est la solidarité qui naît entre vous. Vous n'êtes plus "juste des aidants", vous devenez des personnes qui se reconnaissent mutuellement. "Ah, toi aussi tu ressens ça ?", "Ah oui, moi aussi je me sens bloqué là…" Ces phrases, je les entends souvent. Et je vois naître de belles connexions entre vous.

Des ressentis qui me touchent profondément

À chaque séance, il y a des moments forts. Parfois, je vois des larmes discrètes qui coulent. Pas des larmes de tristesse, mais des larmes de relâchement. Comme si tout d'un coup, vous acceptiez de laisser sortir ce que vous reteniez depuis trop longtemps.

Et puis, il y a vos mots. Ces petits retours à la fin des séances qui me rappellent pourquoi je fais tout ça.

🗣️ "Je ne pensais pas avoir autant de poids sur les épaules, mais là, je me sens plus légère."🗣️ "C'est la première fois que je me pose vraiment, sans culpabiliser."🗣️ "Je crois que j'avais oublié ce que ça faisait d'être bien, juste bien."

Ces phrases, elles résonnent en moi. Elles me rappellent à quel point il est vital de prendre soin de vous, les aidants.

Pourquoi je fais tout ça ?

Je crois que ce qui me motive, c'est l'envie de vous rappeler que vous avez le droit de penser à vous. Vous passez tellement de temps à vous occuper des autres. Mais qui s’occupe de vous ?

Ces séances de sophrologie sont mon humble réponse à cette question. C’est ma façon de vous offrir un espace de douceur, de répit. Je sais que c’est peu, comparé à tout ce que vous traversez au quotidien. Mais je sais aussi que parfois, une heure suffit à recharger les batteries. Une heure où l'on peut souffler, baisser les armes, arrêter de tenir bon coûte que coûte.

Et maintenant ?

Si vous êtes déjà venu à une de mes séances au 9 rue Barralis à Nice, alors vous savez à quoi vous attendre. Si vous hésitez encore, je voudrais juste vous dire ceci : Vous n’avez rien à prouver. Ce moment-là, il est pour vous. Vous pouvez arriver fatigué, en retard, ou les pensées encore encombrées de mille choses à faire. Tout cela est OK.

Mon rôle, ce n’est pas de vous juger. Mon rôle, c’est de vous accompagner à retrouver un peu de calme en vous. Pas à pas, respiration après respiration. Ici, il n’y a pas d'obligation de "réussir". La seule chose à faire, c’est de vous laisser porter.

Un dernier mot

Chaque fois que je vous vois repartir de la séance, le visage un peu plus apaisé, je me dis que ma mission a du sens. Ces interventions mensuelles ne sont pas qu'un "moment de détente". Ce sont des instants de reconnexion avec vous-même, de réappropriation de votre bien-être.

Alors, la prochaine fois qu’on se retrouvera au 9 rue Barralis à Nice, rappelez-vous que ce moment est à vous. Pas pour être parfait, pas pour être fort, mais juste pour être là, avec vous-même.